Chez Scal-e, l’innovation et la responsabilité vont de pair. Depuis près de vingt ans, l’entreprise développe une plateforme marketing no-code qui aide les marques à mieux piloter leurs stratégies d’acquisition et de fidélisation clients. Mais, au-delà de la performance, l’entreprise cultive une conviction : la technologie doit être au service d’un progrès durable. Sa stratégie RSE traduit cette ambition : intégrer les préoccupations sociales et environnementales au cœur des activités commerciales et de la gouvernance.
Bien avant d’engager une démarche carbone formalisée, Scal-e avait déjà adopté des pratiques vertueuses : stands réutilisables sur les salons, serveurs physiques hébergés localement (En France pour leurs clients français), politique d’achats responsables, trajets domicile-travail en mobilité douce. Autant de choix motivés par une logique de bon sens plutôt que par un impératif réglementaire.
Mais, en 2021, l’équipe décide de franchir une étape supplémentaire : mesurer pour progresser. Scal-e réalise un premier Bilan Carbone qui permet d’objectiver les intuitions, de mieux comprendre les leviers d’action et de bâtir une stratégie climat à trois ans avec des objectifs à horizon 2050 et des jalons concrets.
« Sans Bilan Carbone, nous ne prenons pas toujours conscience des vrais leviers d’impact. Avec, nous pouvons déclencher des projets RSE vraiment pertinents. » explique Laura HELEINE, Responsable des opérations chez Scal-e.
Trois ans plus tard, Scal-e choisit de renouveler l’exercice, cette fois avec un périmètre complet couvrant ses activités en France, en Espagne, en Chine et en Thaïlande. L’objectif : actualiser sa stratégie, suivre ses progrès et renforcer la crédibilité de sa communication auprès de ses parties prenantes - clients, fournisseurs et collaborateurs.
« Nous nous sommes lancés dans cet exercice car nous y croyons. Le Bilan Carbone est une boussole : il met en lumière des actions simples et d’autres plus complexes, mais nécessaires » poursuit Laura HELEINE, Responsable des opérations chez Scal-e.
La différence majeure entre le premier et le deuxième Bilan Carbone réside dans la qualité des données. Le premier reposait essentiellement sur des données monétaires, le second a privilégié les données physiques dès que possible. Ce changement a permis de gagner en précision et en compréhension, notamment sur les postes d’émissions liés aux services vendus, aux déplacements et au numérique.
Pour mener ce nouveau bilan, Scal-e a cherché un partenaire capable de conjuguer méthode, accompagnement humain et plateforme technologique. Son choix s’est donc porté sur la solution Aktio.
« Ce qui nous a convaincus chez Aktio, c’est le sérieux. Pas de chiffres arrangés, pas de complaisance. Une approche transparente et rigoureuse. » souligne Laura HELEINE, Responsable des opérations chez Scal-e.
L’équipe d’Aktio a accompagné Scal-e dans la définition du périmètre, la structuration des données et la prise en main de l’outil. Le projet s’est étendu sur quatre mois, le temps de consolider les données issues de quatre pays. Un défi de taille car les différents sites opèrent sur plusieurs fuseaux horaires avec des bureaux parfois hébergés dans des espaces de coworking où des données telles que les consommations d’électricité ne sont pas toujours accessibles. L’enjeu a donc été d’obtenir des données aussi fiables que possible sans tomber dans la complexité paralysante.
« Nous avons bénéficié d’un suivi fluide et régulier : les consultants d’Aktio étaient disponibles pour répondre à nos questions. Nous avons essayé de fournir le maximum de données physiques mais certaines - comme celles des bureaux en coworking à l’étranger - étaient plus difficiles à obtenir. Aktio nous a aidé à trouver les meilleures solutions réalistes. » développe Laura HELEINE, Responsable des opérations chez Scal-e.
Grâce à la plateforme Aktio, Scal-e a collecté les données tout en bénéficiant d’un suivi régulier de l’équipe projet.
« Le fait de pouvoir laisser des commentaires dans l’outil et d’avoir quelqu’un derrière qui vérifie, c’est très rassurant. Nous savons que nous ne sommes pas seuls à interpréter les chiffres. » ajoute Laura HELEINE, Responsable des opérations chez Scal-e.
En parallèle, les collaborateurs ont participé activement : près de 90 % d’entre eux ont répondu à l’enquête sur les trajets domicile-travail - un taux qui illustre à la fois leur engagement et l’efficacité des actions de Scal-e pour les sensibiliser et les embarquer dans la transition bas-carbone.
Scal-e a ainsi découvert que, si certaines bonnes pratiques portent leurs fruits (serveurs physiques hébergés localement, sobriété d’achats, mobilité douce), d’autres postes pèsent davantage que prévu. Les achats de services constituent le premier poste d’émission, suivis du numérique (achats de licences informatiques/ logiciels, hébergement cloud et matériel informatique) et des déplacements professionnels inter-bureaux, en majorité aériens. Ces données, désormais précises et comparables, ont permis à Scal-e de définir ses priorités : travailler avec des fournisseurs engagés, rationaliser les déplacements inter-bureaux et renforcer la sobriété numérique.
« Nous savions que les vols étaient un poste significatif, mais nous ne mesurions pas à quel point. Aujourd’hui, nous essayons de rationaliser : moins de voyages, mais plus longs. » indique Laura HELEINE, Responsable des opérations chez Scal-e.
Ce constat a amené l’entreprise à revoir son organisation. Un plan climat triennal a été établi, articulé autour de quatre axes :
Avec ce deuxième Bilan Carbone, Scal-e a franchi un cap : celui du pilotage éclairé. Mais l’entreprise ne compte pas s’arrêter là. Elle souhaite aller plus loin en outillant ses clients : intégrer dans sa plateforme des indicateurs permettant de visualiser l’empreinte carbone des campagnes marketing et offrir des conseils pour la réduire.
« Nous voulons donner à nos clients les bons ordres de grandeur pour piloter des campagnes plus sobres. C’est le premier pas vers une réduction concrète. » explique Laura HELEINE, Responsable des opérations chez Scal-e.
Cette initiative illustre une conviction forte : la transition bas-carbone ne peut être efficace que si elle s’étend au-delà du périmètre de l’entreprise jusque dans les usages de ses produits et services. Scal-e démontre ainsi qu’un acteur technologique peut conjuguer innovation et responsabilité, performance et sobriété.
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