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Favoriser le réemploi : pourquoi et comment ?

Le grand retour de la consigne en France, une pratique devenue marginale dans les années 90, témoigne d’un intérêt croissant pour la pratique du réemploi. Alliant économie et écologie, ce dernier consiste à donner une seconde vie aux objets avant qu’ils ne soient jetés. Dans cet article, on fait le point sur ce levier essentiel de l’économie circulaire et on vous donne quelques pistes pour le favoriser dans votre entreprise !

Temps de lecture : 7 minutes

Nous remercions vivement Sebastien Samuel, co-fondateur de L1 Earth, cabinet de conseil spécialisé en transformation environnementale, pour sa contribution à cet article et ses éclairages sur le sujet.

Réemploi, réutilisation, recyclage : quelles différences ?

Le réemploi consiste à donner une seconde vie à un objet ou matériau en le réutilisant pour un usage identique à celui pour lequel il a été produit.

réemploi des produits, même prouit, autre vie
Exemples de réemploi de produits

Notez-le

La réglementation définit le réemploi comme "toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui ne sont pas des déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus.” (article L541-1-1 C. env.) .

Le réemploi est donc caractérisé par deux critères cumulatifs :

➔ Les substances, matières ou produits réemployés ne sont pas des déchets (l’objet ou matériau est revendu ou donné directement par son propriétaire initial à un tiers)
➔ Ils sont utilisés à nouveau pour le même usage.

En matière de consommation durable, le réemploi et la réutilisation sont souvent considérés comme une seule et même pratique. En effet, ils offrent globalement les mêmes avantages notamment sur le plan environnemental. Néanmoins, la réglementation opère une distinction entre ces deux concepts :

  • Le réemploi consiste à réutiliser un objet ou matériau dans sa forme d’origine sans modification majeure (réutilisation en l’état ou après quelques réparations)
  • La réutilisation implique la transformation ou l’adaptation d’un objet ayant atteint un statut de déchet et pour lui donner une nouvelle fonction
Différence entre réemploi et réutilisation
Différence entre réemploi et réutilisation

La réutilisation nécessite une étape préalable de “préparation en vue de la réutilisation”. Il s’agit généralement d’une opération de contrôle, de nettoyage ou réparation permettant la réutilisation du déchet sans pré-traitement.

Exemple : dans le secteur du textile, utilisation de rideaux usagés pour en faire des vêtements.

Enfin, le recyclage est un mode de traitement des déchets consistant à les transformer en matières premières et/ou en produits neufs. Contrairement au réemploi et à la réutilisation, il s’agit donc d’un processus industriel par lequel la matière première composant le déchet est récupérée, fondue (pour certains types de matière) puis réutilisée.

Exemple : fabrication de vêtements polaires à partir de bouteilles en plastique recyclées.

💡 Pour rappel

Le déchet est défini comme “toute substance ou tout objet, ou plus généralement tout bien meuble, dont le détenteur se défait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se défaire (article L541-1-1 C. env.).

Autrement dit, un objet ou matériau est considéré comme un déchet à partir du moment où le propriétaire n’en perçoit plus l’utilité et s’en débarrasse (ou émet l’intention de s’en débarrasser).

Pourquoi favoriser le réemploi ?

Réduire l’impact environnemental d’un produit en allongeant sa durée d’usage

À l’heure où il est essentiel de modifier nos modes de consommation pour les rendre plus durables, le réemploi offre de nombreux avantages et notamment sur le plan environnemental. 

Pour rappel, en économie circulaire, le cycle de vie d’un produit désigne l’ensemble des étapes de la vie d’un produit, de sa fabrication jusqu’à son élimination ou sa revalorisation.

étapes du cycle de vie d'un produit

Chaque étape du cycle de vie génère des impacts environnementaux spécifiques, étudiés dans le cadre d’une Analyse du Cycle de Vie (ACV).

Le réemploi apparaît comme un outil particulièrement vertueux car il permet de limiter drastiquement les impacts liés à la fabrication, la distribution mais aussi la fin de vie d’un produit grâce à l’allongement de sa durée d’usage. 

🔎 Focus

À titre d’exemple, une étude menée en 2009 pour le compte des brasseurs Alsaciens a permis d’établir qu’une bouteille consignée permettait d’économiser 33% d’eau, 75% d’énergie et 79% d’émissions de gaz à effet de serre par rapport à une bouteille recyclée.

Anticiper les nouvelles réglementations

Les évolutions réglementaires récentes, notamment la loi “AGEC” de 2020, visent à favoriser l’économie circulaire. Ainsi, pour tous les producteurs de déchets, au premier rang desquels se trouvent évidemment les entreprises, la réduction des déchets à la source doit constituer la priorité absolue, notamment en favorisant le réemploi (article L541-1 C. env.).

Pour les déchets qui ne peuvent être évités, les entreprises doivent respecter la hiérarchie des modes de traitement en favorisant prioritairement la réutilisation, le recyclage, toute autre valorisation et, en dernier lieu, l’élimination.

ordre valorisaiton des déchets :  la réutilisation, le recyclage, autre valorisation, l'élimination
Hiérarchie des modes de traitements des déchets

De manière plus sectorielle, de nombreuses réglementations récentes visent à favoriser le réemploi et la réutilisation pour certains produits spécifiques :

  • Les appareils électriques et électroniques : mise en place d’un indice de réparabilité le 1er janvier 2021 par la loi “AGEC” pour plusieurs appareils (ordinateur portable, lave-linge, aspirateur, etc.) afin de sensibiliser le consommateur dès l’achat au degré de réparabilité du produit
Indice de réparabilité : note sur 10
Indice de réparabilité : note sur 10
  • Les produits de construction : le réemploi est favorisé juridiquement par la loi “AGEC” mais aussi par la nouvelle réglementation environnementale 2020 (RE2020). Le réemploi des matériaux de construction s’avère en effet particulièrement intéressant pour réduire l’impact carbone des constructions neuves
Produits de construction impact carbone neuf vs réemploi
Exemple del'impact carbone d'un produit de construction neyf vs réemployé
Sources : moquette réemployé - moquette neuve
  • Les emballages : mise en place d’un objectif de 10% de réemploi pour tous les emballages en 2027 (loi “AGEC”), interdiction des emballages jetables pour la restauration sur place, etc

Par ailleurs, les cahiers de charges des différentes filières de responsabilité élargie du producteur (REP) fixent généralement des objectifs à atteindre en termes de réemploi et de valorisation des produits concernés.

Exemple : le cahier des charges applicable à la filière REP textiles fixe un objectif de 15% de taux de réutilisation / réemploi à moins de 1500 km du lieu de collecte en 2027. De même, le cahier des charges de la filière REP des éléments d’ameublement fixe un objectif de 120 000 tonnes d’éléments d’ameublement réemployés ou réutilisés à l’horizon 2030.

Recyclage vs. réemploi : avantages et inconvénients

Contrairement au recyclage, le réemploi ne nécessite aucune étape de transformation du produit ce qui en fait une opération particulièrement vertueuse d’un point de vue écologique. Ainsi, d’une manière générale, il est préférable de privilégier le réemploi au recyclage pour les produits en fin de vie qui le permettent.

Dans le tableau suivant, vous retrouverez les principaux avantages et inconvénients associés à ces deux pratiques.

Réemploi / Réutilisation

Recyclage


    ✅ Réduit l’impact environnemental du produit en évitant l’extraction de nouvelles ressources, la fabrication de nouveaux produits et le nombre de produits à recycler, incinérer ou enfouir en fin de vie (et les consommations énergétiques, émissions et nuisances associées)

    ✅ Conservation de la qualité des matériaux du produit

    ✅ Création d’emplois non délocalisables, notamment dans les métiers de la réparation

    ✅ Moins coûteux que l’achat de produits neufs pour les entreprises

    ✅ Permet de réduire le Scope 3 du bilan carbone (achats)

    ✅ Permet à l’entreprise d’impliquer ses employés dans des initiatives positives RSE mais aussi d’améliorer son image de marque

    ✅ Évite l’extraction et la transformation de matières premières vierges et les impacts et émissions associées

    ✅ Filières en place et existence de centres de traitement spécialisés simplifiant la logistique pour les entreprises

    ✅ Permet à l’entreprise d’impliquer ses employés dans des initiatives positives RSE mais aussi d’améliorer son image de marque

    ✅ Création d’emplois dont certains peuvent être locaux


    ❌ Le réemploi peut présenter des défis en termes de logistique et d’organisation des transports

    ❌ Le réemploi nécessite d’organiser le partage de la valeur dans chaîne de remise sur le marché

    ❌ Sur des produits techniques, le réemploi peut demander la mise en place de contrôles qualité poussés car la réglementation oblige à communiquer une nouvelle durée de vie (ex pièces automobiles)


    ❌ Coûts élevés pour les entreprises

    ❌ Processus complexe et gourmand en ressources énergétiques nécessitant également une gestion minutieuse des flux de déchets

    ❌ Perte de qualité d’usage du produit (dans la majorité des cas).

Quels freins à la mise en œuvre du réemploi ?

Bien que le réemploi offre de nombreuses opportunités sur le plan économique et écologique, il reste à ce jour moins répandu que le recyclage pour de nombreux produits. Plusieurs éléments peuvent contribuer à expliquer cette difficulté à développer massivement le réemploi :

  • Des subventions encore essentiellement axées vers le recyclage : sans remettre en question leur légitimité, ces aides financières contribuent à favoriser l’émergence de filières de recyclage au détriment des filières de réemploi
Exemples d’aides/subventions recyclage : mise en place d’un fonds de 370 millions d’euros sur la période 2021-2027 pour les filières des plastiques / matériaux composites / textiles / métaux et papiers cartons afin de favoriser le déploiement industriel de ces filières, appel à projet 2024 de l’ORMAT (Objectif Recyclage MATières), etc.
  • Des défis techniques et logistiques qui doivent être surmontés pour organiser la filière afin de rendre la démarche plus simple et avantageuse pour les entreprises
  • Des défis économiques :
    • Le partage de la valeur au long de la chaîne d’acteur du réemploi, sans que le prix du produit réemployé devienne prohibitif en comparaison du neuf
    • Une stratégie d’offre produit cohérente entre le neuf et le réemployé pour assurer la profitabilité du modèle

🔎 Focus

Une étude de l’ADEME de 2016 a mis en exergue différents freins au réemploi des matériaux de construction. Elle constate notamment :

  • Des freins techniques, en particulier concernant la qualification et l’évaluation des performances techniques et de la durabilité des matériaux issus du réemploi

  • Des freins économiques : nécessité d’une adéquation entre l’offre et la demande, développement du marché, etc.

  • Une multiplicité d’acteurs : le secteur du réemploi comporte de très nombreux acteurs (ressourceries, associations, reconditionneurs, brocanteurs, distributeurs, etc.) qui ne sont pas toujours bien connus des consommateurs. A contrario, les filières en place pour le recyclage sont relativement bien identifiées par les consommateurs et les entreprises
  • La perception des consommateurs : bien qu’elles ne soient pas forcément fondées en pratique, certaines idées reçues persistent quant aux produits issus du réemploi (moindre qualité, perte d’un aspect esthétique, etc.). Il est donc nécessaire de favoriser un niveau de confiance plus élevé en faveur des produits issus du réemploi afin d’encourager les particuliers et entreprises à y recourir

🔎 Focus

Les Français montrent néanmoins un intérêt croissant pour les produits d’occasion. Ainsi, la 4e édition du Google Think Retail a montré que les recherches sur la “seconde main” avaient quadruplé entre 2020 et 2021 et celles pour le “reconditionné” avaient doublé. Plus précisément pour les meubles, c’est huit Français sur dix qui achètent du mobilier de seconde main, selon un sondage PollFish et Wavestone.

Comment allonger la durée de vie d’un produit ? Ou comment lui donner plusieurs vies ?

Quelles pratiques privilégier au quotidien ?

Concrètement, il existe de nombreuses manières d’allonger la durée de vie (ou bien lui donner plusieurs vies) d’un objet ou matériau utilisé. En voici quelques exemples :

  • La remanufacture : la remanufacture est un procédé industriel qui permet de remettre un produit usagé dans un état et un niveau de performance identique ou supérieurs à son état d’origine. En pratique, la remanufacture est par exemple possible pour des pièces de voiture (boîtes de vitesse), des appareils médicaux ou encore des imprimantes et photocopieurs, etc. Pour plus d'informations sur ce procédé, consultez le rapport de l’ADEME !
  • Le reconditionnement : le reconditionnement permet, après des opérations de tests, de nettoyage et si besoin de réparation, de recommercialiser un produit ayant déjà servi. De nombreux équipements reconditionnés offrent un niveau de performance quasi-équivalent au même produit neuf
  • La réparation : pour les appareils défectueux, remise en état de fonctionnement plutôt que  de se tourner vers un produit neuf
  • Le rétrofit : par exemple, le rétrofit électrique permet d’électrifier un véhicule thermique en changeant son moteur, ou l’ajout d’un add-on électrique sur un vélo. Cette pratique permet de bénéficier des avantages d’un moyen de transport électrique mais à moindre coût
  • L’upcycling : en plein essor depuis quelques années, l’upcycling vise à récupérer des matériaux dont on ne se sert plus pour créer des objets ou produits de qualité supérieure (exemple : fabrication de sacs à partir de chambres à air de vélos)
  • Le don ou l’échange : donner ou échanger plutôt que jeter est une excellente manière de favoriser le réemploi au quotidien et d'œuvrer en faveur d’une économie circulaire. On peut notamment citer les entreprises Geev ou Trocr qui tendent à développer cette initiative
  • L’achat de produits réutilisables : privilégiez les contenants réutilisables aux emballages jetables.
  • La réutilisation : de nombreux produits usagés peuvent être transformés ou réutilisés tels quels à des fins utiles (exemple : réutilisation de cartons usagés à l’image de ce que fait l’entreprise Carton Vert)
  • La location : pour des utilisations ponctuelles, se tourner vers la location (ou l’emprunt) plutôt que l’achat (vêtements, vélo, outils de bricolage, etc.)
  • La revente : il existe désormais de nombreuses plateformes permettant de revendre des objets usagés afin d’éviter leur mise au rebut

Quelles actions institutionnelles sont nécessaires ?

Plusieurs actions institutionnelles nous apparaissent également importantes pour systématiser le recours au réemploi et permettre sa généralisation :

  • Une clarification du cadre réglementaire : bien que le réemploi soit globalement favorisé par la réglementation, il serait bénéfique d’aller au-delà d’objectifs globaux de réemploi, par exemple en fixant des seuils minimaux de réemploi pour certains produits-types achetés par les entreprises (à l’instar de l’obligation mise en place pour les acheteurs publics par le décret du 9 mars 2021)

Exemples :

Objectifs de recyclage, réemploi ou réutilisation par type de produit
Objectifs de recyclage, réemploi ou réutilisation par type de produit

  • Mettre en place des incitations financières pour favoriser le réemploi notamment en entreprise
  • Encourager le développement de plateformes de ventes et d’échanges de produits d’occasion, que cela soit en B2C comme en B2B : ces plateformes sont de plus en plus nombreuses mais pas toujours facilement accessibles pour les consommateurs (exemple : ressourceries trop éloignées, horaires non concordants avec les impératifs personnels, etc.)
  • Sensibiliser les consommateurs et entreprises à la réparation et au réemploi des produits : la mise en place de campagnes de communication sur les options existantes pour la reprise, le réemploi et la réparation des produits usagés est essentielle pour encourager ces pratiques. L’ADEME a notamment réalisé l’annuaire de la réparation et l’annuaire du prolongement de la vie des objets
  • Favoriser les modèles commerciaux axés sur la location et la réutilisation
  • Soutenir les initiatives de conception de produits durables : encourager les entreprises à mettre en place une démarche d’éco-conception joue évidemment un rôle fondamental pour augmenter les possibilités de réemploi des produits en fin de vie

L’avez-vous vu ?

Fin 2023, l’ADEME a lancé une grande campagne d’information télévisuelle (surnommée la campagne du “dévendeur”) pour éveiller les consciences et inciter les Français à privilégier des achats basés sur des besoins réels et à réparer leurs appareils lorsque cela est possible.

Quelles actions à l’échelle d’une entreprise ?

Voici quelques pratiques qui peuvent être mises en place pour favoriser le réemploi en entreprise : 

  • Former ses employés aux pratiques du réemploi et de la réparation : la sensibilisation et la formation des collaborateurs sont essentielles pour ancrer la durabilité dans la culture d’entreprise et favoriser l’émergence d’une prise de conscience collective. Elle peut se faire via une campagne d’affichage ou encore par des ateliers collaboratifs (Fresque de l'Économie Circulaire, team-buildings, etc.). Pour aller plus loin, vous pouvez aussi organiser des formations en présentiel ou via e-learning
Exemples de bonnes pratiques à diffuser :

> Auprès des collaborateurs : réutiliser les imprimés papiers, mettre en place un stand de troc/échange ou un système de location d’équipements du quotidien (comme le fait les Biens en Commun) mettre à disposition et utiliser de la vaisselle réutilisable, proposer le rachat du matériel informatique de l’entreprise en fin de vie, organiser des ateliers de démontage/remontage des produits de l’entreprise etc
> Auprès du service achats : achat de mobilier de seconde main (auprès de
Selency ou Bluedigo), d’équipements reconditionnés, etc
  • Établir une charte achats responsables et former votre service achats : lorsque cela est possible, privilégier les produits issus du réemploi (équipements numériques, mobilier, etc.)
  • Concevoir des produits modulaires et facilement réparables : favoriser le réemploi nécessite plus globalement de repenser la conception des produits fabriqués par l’entreprise afin d’augmenter leur durée de vie et leur degré de réparabilité. Sur ce point, nous vous invitons à consulter notre article spécialement dédié à l’éco-conception
  • Alimenter les filières de récupération en mettant en place des systèmes de collecte et de réutilisation des produits en fin de vie
  • Intégrer la traçabilité pour faciliter la récupération et la réutilisation des produits : à titre d’exemple, une entreprise souhaitant développer le réemploi des emballages et contenants réutilisables devra s’appuyer sur une solution de gestion et de traçabilité de ces produits afin d’optimiser leur réemploi dans le circuit de production
  • Identifier les acteurs de la chaîne de valeur et organiser la coopération : la transition vers un business model circulaire ne peut se faire sans impliquer l’ensemble de sa chaîne de valeur. Par ailleurs, la création de partenariats permet de favoriser les échanges et la réutilisation de ressources entre entreprises
  • Désigner un pilote : afin de maximiser l’efficacité de la démarche, il est important qu’une ou plusieurs personnes de l’entreprise soient spécialement chargées de développer la pratique du réemploi dans l’entreprise (désignation d’un comité de pilotage dédié et d’un ou plusieurs chef(s) de projet)
  • Identifier un produit candidat et concevoir une phase pilote en impliquant tous les acteurs impliqués dans la chaîne de valeur. Cela permettra d’embarquer tous les acteurs et d’identifier les points à travailler pour un passage à l’échelle

Conclusion

Au-delà des bénéfices environnementaux, développer un modèle d’entreprise axé sur le réemploi peut permettre de réduire massivement les coûts liés aux achats de l’entreprise et à la gestion des déchets. C’est également l’occasion de mobiliser pleinement vos collaborateurs dans la transition bas-carbone en les sensibilisant aux enjeux d’une économie circulaire !