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Communiquer sur son empreinte carbone : 5 bonnes pratiques à adopter !

A l’heure où le greenwashing est de plus en plus dénoncé et risqué, il devient crucial pour les entreprises de bien communiquer sur leurs engagements environnementaux et en particulier sur leur empreinte carbone.

Cet article présente nos conseils pour bien communiquer sur votre bilan carbone. Mettre en œuvre ces bonnes pratiques vous permettra notamment de :

  • crédibiliser votre discours et valoriser votre image de marque auprès des collaborateurs, consommateurs, clients et fournisseurs
  • réduire les risques juridiques dans un contexte où la réglementation se renforce pour sanctionner le greenwashing

1/ Faire preuve de transparence et de précision

Bien communiquer sur son impact carbone, c’est avant tout faire preuve de transparence
Cela passe notamment par :

  • communiquer sur des actions concrètes, en évitant les engagements “flous”
  • ne pas avoir peur de communiquer sur les difficultés rencontrées dans le cadre de la mise en œuvre des actions : cela contribuera à crédibiliser votre démarche. Prenez exemples sur nos clients Artefact ou Workelo, partagez votre démarche !
  • être transparent sur les calculs et méthodologies employés, leurs limites et leurs axes d’amélioration
  • pour l’empreinte carbone des produits, recourir à l’affichage environnemental en respectant les cadres méthodologiques, pour offrir une information quantifiée au consommateur sur les produits achetés.

Soyez précis en accompagnant l’ensemble de vos allégations des éléments de preuve utiles pour que les personnes intéressées puissent vérifier vos annonces.

Si vous avez réalisé un Bilan Carbone, veillez à bien  :

  • préciser les facteurs d’émissions et les données d’activité utilisées
  • détailler la méthodologie employée et le périmètre du bilan carbone (notamment d’éventuelles exclusions de postes d’émission)
  • rendre accessible votre bilan votre site web et à le publier sur le site de l’ADEME
Appuyez-vous autant que possible sur des standards reconnus : méthode Bilan Carbone®, GHG Protocol, SBTi. En fixant une trajectoire carbone selon le standard Net-Zero, vous éviterez les risques juridiques liés à l’utilisation de termes non standardisés. 

2/ Ne pas utiliser la mention “neutre en carbone”

Dans un avis d’experts publié en février 2022, l’ADEME s’est positionnée en défaveur de l’utilisation de l’argument de “neutralité carbone” dans les communications, arguant que ces allégations pouvaient notamment freiner les changements de comportements et provoquer des effets rebond négatifs.

Elle recommande ainsi aux organisations de proscrire les formulations type “100% neutre en carbone et d’axer la communication plutôt sur la réduction progressive de l’empreinte carbone du produit/service ou de l’activité.

❌ Formulation à proscrire 
“Produit 100% neutre en carbone”

✅ Formulation préconisée 
“L’empreinte carbone associée à la conception et à la fabrication de notre produit est de 2 kgCO2e par produit, et a été réduite de 10% en 3 ans. Pour en savoir plus, visitez notre site”

L’ADEME préconise également de ne pas “tout mettre dans le même panier” en communiquant distinctement sur les différents leviers de décarbonation :

  1. La réduction drastique des émissions (le plus important!)
  2. La proposition de produits/services bas-carbone
  3. Les projets de compensation carbone
  4. Les émissions évitées permises par l’utilisation du produit

3/ Impliquer l’ensemble des parties prenantes

L’implication de l’ensemble des parties prenantes est un point essentiel pour une communication durable. Point de passage obligé dans le cadre du calcul des émissions indirectes (Scope 3) du bilan carbone, elle est aussi indispensable pour engager une démarche profonde d’éco-conception et d’évolution de son business model.

Pour impliquer vos salariés, vous pouvez par exemple organiser des ateliers de sensibilisation : Atelier 2 tonnes, Fresque du climat… les outils ne manquent pas ! Pensez également à communiquer les résultats de votre bilan carbone à l’ensemble de vos salariés.

L’implication de vos clients peut se faire par l’intermédiaire d’une page dédiée sur le site de votre entreprise expliquant votre démarche et ses résultats.
Exemple : page internet dédiée à l’empreinte carbone de l’entreprise Sendinblue

Avec la plateforme Aktio, vous pouvez partager publiquement votre bilan carbone !

4/ Former les porte-paroles de l’organisation

Veillez à ce que les chargés de communication de votre entreprise (ambassadeurs, experts, etc.) soient formés aux éléments de langage et à ces bonnes pratiques, au risque de décrédibiliser votre démarche.

Vous pouvez vous référer au Guide de la communication responsable réalisé par l’ADEME pour cela.

5/ Resituer l’empreinte carbone dans la stratégie RSE globale

La question climatique ne se réduit pas à l’empreinte carbone et les enjeux environnementaux ne se limitent pas à la question climatique… Idéalement, ne vous focalisez pas uniquement sur l’empreinte carbone de votre activité ou produit mais essayez de la repositionner dans votre démarche globale RSE.

L’ADEME recommande ainsi de communiquer préférentiellement sur les impacts globaux d’un produit ou service en se référant par exemple aux 17 objectifs de développement durable (ODD) établis par l’ONU, en fonction de leur pertinence pour l’activité ou le produit concerné.

Exemples d'impacts par secteurs: 

  • Textile / habillement : impact carbone et sur la ressource en eau ;
  • Agroalimentaire : impact carbone et sur la biodiversité ;
  • Numérique : impact carbone et sur les “terres rares”...

🔨 Outils et ressources utiles 🔨

Utilisation de l’argument de “neutralité carbone” dans les communications, les recommandations de l’ADEME, février 2022

Guide de la communication responsable, ADEME, 2020